Un Equidé est un être vivant, et à ce titre il est aujourd’hui protégé par le Code Civil, ce n’est plus un bien meuble c’est-à-dire une marchandise. Il doit être considéré comme un individu à part entière qui doit être respecté en fonction de ses besoins naturels et physiologiques.
- Naissance et premières semaines sans interaction humaine forcée
- Croissance et éducation par sa mère et le groupe auquel elle appartient, sevrage naturel et éducation dans le groupe sur ses deux premières années de vie, à noter que sur les années 3 et 4 il poursuit son éducation avec son groupe social.
- Vie et maintenance en liberté et en groupe, c’est en effet un animal grégaire vivant à l’extérieur, ses conditions de vie doivent donc au maximum lui permettre cette vie conforme à sa nature, au minimum plusieurs heures par jour. Une attention particulière est portée à ses sorties, ses contacts sociaux, l’état des installations l’accueillant ponctuellement (foin à volonté, circulation libre, espace suffisant, contacts sociaux, aération, propreté), l’accès à l’eau, l’observance sanitaire et les soins vétérinaires. Les installations adaptées sont écuries actives ou s’en approchant, boxes permettant une circulation sociale ou au minimum stabulations ou box semi-ouverts.
- Alimentation adaptée : en tant qu’herbivore sa nourriture de base est pauvre, il passe 15-18 h soit l’essentiel de son budget temps à brouter soit à manger des fibres, pour lesquels ses fonctions digestives élaborées lui permettent une déstructuration complexe et aboutie des fibres, forte source d’énergie et garantie de son bien être digestif (Ph proche de 7 maintenu par l’apport constant de salive qui alimente la ‘soupe digestive ‘). Il lui faut donc un apport constant de fibres naturelles ce qui signifie une mise à disposition de fourrage à volonté. Elle peut être complétée et adaptée en fonction de ses besoins (ajout de céréales & minéraux en quantité réduite pour chevaux de sport ou de travail).
- Travail adapté à son âge (par exemple le dos n’est pas mature avant 6 ou 7 ans pour recevoir le poids d’un cavalier), sa nature, sa physiologie et ses besoins
- L’interaction avec l’humain doit se faire de manière positive (et non par la contrainte, telle que l’utilisation de l’inconfort ou de la gêne) afin qu’elle soit source de plaisir pour lui et ne l’éloigne pas de sa vie naturelle ; cela requiert une conscience et des connaissances en éthologie équine scientifique appliquée.
Sa retraite doit être pensée c’est-à-dire financée en amont, sachant que celle-ci peut intervenir très jeune si l’équidé connait un problème physique ou de capacité d’adaptation à l’avenir envisagé pour lui initialement.
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