L’évolution et la phase de stabilisation dépendent de la pathologie mais également de la personne elle-même. Il est donc difficile, d’estimer de façon précise la durée d’un procédé. En nous basant sur notre expérience, nous présentons ci-dessous une estimation :
Programme de réinsertion sur une durée de 3 ans (2 ans évolution, 1 an de stabilisation)
Chez les jeunes à risque l’observation des comportements permettent d’identifier les bienfaits ou bénéfices éducatifs et sociaux. Apprendre à développer un lien avec un cheval implique une interaction positive avec l’autre en dehors de la contrainte et de la soumission. Le cheval dans une situation où sa puissance physique et sa capacité émotionnelle s’imposent au jeune, qui est amené à revoir ses limites et à trouver un moyen autre que l’agressivité pour établir un échange constructif et être entendu de ses demandes. Le cheval impose le respect et reflète l’état affectif et comportemental de la personne et aussi celui du cheval, ce dernier n’est pas un caméléon. Le jeune en difficulté, peut percevoir les limites et les conditions imposées par le cheval. Il peut permettre de recadrer certaines situations où le jeune va rencontrer ses propres limites. Progressivement, il peut apprendre à contrôler son impulsivité, s’ouvrir aux besoins des autres et autres valeurs sociales. Il apprendra à planifier, à exécuter des taches de façon ordonnée et d’évaluer ses performances.
Sachant que tout apprentissage ouvre à de multiples formes d’organisations tant spatiales que sociales, cognitives ou conatives en fonction des potentiels intrinsèques de la personne.
Handicap mental et physique sur une durée de 1 an pour les premiers résultats visibles.
Le but est qu’au bout d’un an, chacun ait atteint l’objectif de son projet individuel : un enfant avec des problèmes moteurs va voir sa capacité de marcher s’améliorer et donc son rythme de marche, ainsi que son équilibre, sa capacité de rotation du bassin. Ainsi la nécessité de l’aide externe diminuera Les troubles psychiques vont être améliorés par une meilleure perception de son corps, de sa progression dans l’environnement avec des attentes en termes de coordination et autonomisation.
Pathologies ciblées
Autisme sur une durée définie variable selon les cas
Activité avec un cheval en liberté
Le fait de pouvoir laisser un cheval libre de ses mouvements avec une personne atteinte d’autisme peut favoriser les interactions sociales, aider au développement des initiatives sans la contrainte du mouvement ou du déplacement commandé. En effet, ces personnes ont souvent de grandes difficultés à aborder « l’autre » personne ou animal, même si globalement on peut dire que c’est toujours plus facile avec des animaux que des humains. Le fait de pouvoir leur laisser l’initiative des rencontres, des déplacements et des contacts peut favoriser la prise de confiance et donc une exploration plus élargie de l’environnement. A terme, la durée est différente d’une personne à l’autre… Il a été souvent constaté une nette amélioration de l’intérêt à l’environnement et une mobilisation comportementale plus ajustée. L’ensemble étant potentiellement possible si des liens de confiance peuvent s’établir entre les individus. Sur une série de cas, avec 30 heures d’accompagnement, la progression comportementale est sensible, on constate une amélioration posturale.
PTSD (Post Traumatic Syndrom Disorder) sur une durée de 2 à 3 ans
L’Accompagnement Avec le Cheval en coopération avec le neurologue va lui permettre d’améliorer la qualité de vie en diminuant l’effet négatif du post trauma. Le cheval peut participer à l’évolution comportementale de ces personnes souvent en grande souffrance à gérer leurs émotions, à rééquilibrer leurs perceptions sensorielles et à acquérir plus de sérénité. Sachant que le post trauma reste car des zones du cerveau ont été définitivement détruites, cependant la stimulation et développement d’autres zones du cerveau viennent contrebalancer celles endommagées. En général on considère qu’il y a entre 60 et 80% des objectifs définis qui sont atteints sur 1 an par observation empirique des praticiens sur des programmes déterminés.
Paralysie Cérébrale Certaines personnes auront intérêt à bénéficier de l’activité à long terme car l’arrêt de l’activité amène une régression physique et/ou mentale. Par exemple dans les cas de paralysie cérébrale, nous observons fréquemment qu’en grandissant l’enfant aura des difficultés à se maintenir droit ; par le mouvement du cheval nous induisons une stimulation du système moteur, qui maintient le tonus musculaire et l’amplitude des mouvements.
Autisme La pratique en sessions régulières amène des progrès souvent significatifs, un renforcement en termes de communication et interaction avec l’environnement, amélioration de la gestion de l’émotionnel et du sensoriel pour les autistes. Pour l’autisme sévère, le but est de réduire le stress permanent et d’améliorer leur qualité de vie. Beaucoup d’autistes souffrent d’hyper-sensibilité sensorielle, ont des difficultés à filtrer les stimuli, à gérer et à exprimer les émotions. Ils sont plongés dans un état de stress permanent et bien souvent de souffrance. Le mouvement du cheval induira « un balancement » rythmé du corps qui réduira ce stress et permettra une phase « de repos ». Cet état de détente est la base d’un travail d’acquisitions cognitives, fonctionnelles et sociales. A long terme, nous observons une émergence d’actes exécutifs spontanés et une amélioration de la réciprocité dans les rapports a l’autre.
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